Le massacre de Katyń désigne le meurtre de plusieurs milliers de polonais - essentiellement des personnalités et des officiers - par la police politique de l'Union soviétique (le NKVD) au printemps 1940 dans une forêt russe proche de Smolensk. Par extension, l'expression recouvre l'ensemble des exécutions de membres de l'élite polonaise (de 20 à 28 000) perpétrées en 1940 en divers lieux de l'ouest de l'URSS. Ce fut l'un des crimes les plus utilisés dans la guerre idéologique entre l'Allemagne nazie et la Russie communiste, celle-ci étant soutenue par les Anglo-saxons; la polémique fut enfin brièvement 'relancée' par les États-Unis durant la Guerre de Corée.
À la suite du dernier partage de son territoire en 1795 entre la Prusse, l'Autriche et la Russie, la Pologne n'a plus eu, comme Etat, d'existence pendant 125 ans. Les Polonais subirent la domination des trois États autoritaires voisins. Las de l'oppression russe, ils se révoltèrent en 1830 et 1863, soulevant une forte émotion dans les pays européens, mais furent impitoyablement réprimés. Alors qu'en 1919 la Pologne retrouvait son indépendance, Lénine, à la recherche d'un accès direct à l'Allemagne pré-révolutionnaire, lancait à l'été 1920 l'Armée Rouge à la conquète de Varsovie. La résistance acharnée des Polonais ainsi que les erreurs des Soviétiques - celles de Staline (qui déclenchèrent de vives critiques à son encontre de la part deTrotski et du Maréchal Toukhatchevski) - firent échouer cette tentative et la paix fut signée avec le traité de Riga en 1921. Staline n'oublia pas cet affront qu'il fit payer à tous ses auteurs et en conçut une violente haine des élites polonaises[1]. La Russie et l'Allemagne, qui n'acceptaient pas vraiment cette renaissance polonaise, s'accordèrent sur un nouveau partage de son territoire. C'était l'une des clauses secrètes du Pacte germano-soviétique du 23 août 1939.
La Pologne est envahie par les armées allemandes le 1er septembre 1939 et par l'Armée rouge le 17 septembre 1939. Pour justifier cette invasion, les Soviétiques prétextèrent le besoin de protection des populations biélorusses et ukrainiennes des territoires polonais concernés[2].
La programmation [modifier]
Dès le 19 septembre, le Commissaire du peuple aux affaires intérieures et à la Sécurité de l'État de l'URSS, Lavrenti Beria, ordonnait au NKVD de créer un Directorat pour les Prisonniers de Guerre afin de prendre en charge les prisonniers polonais[3]. Le NKVD organisa un réseau de centres de détention et de camps de transfert puis transfèra les prisonniers dans l'ouest de l'URSS.
Environ 250 000 soldats polonais, dont 10 000 officiers[4], furent fait prisonniers par les Soviétiques. La moitié d'entre eux - les simples soldats - furent relâchés par l'Armée rouge, les autres étant confiés au NKVD, lequel relâcha rapidement 42 400 soldats pour la plupart de nationalité ukrainienne ou biélorusse et en livra aux Allemands 43 000 autres, originaires de Pologne occidentale. Au 19 novembre 1939, le NKVD ne détenait plus qu'environ 40 000 prisonniers de guerre dont à peu près 8 500 officiers et sous-officiers. Beaucoup furent employés comme travailleurs forcés. En parallèle, depuis les zones polonaises occupées, afin d'éliminer «les classes sociales hostiles» au communisme, des centaines de milliers de Polonais étaient déportés dans divers camps et goulags.
Fin février 1940, 6 192 policiers et assimilés et 8 375 officiers restaient toujours internés[5]. Ces prisonniers furent soigneusement triés ; les officiers, parmi lesquels de nombreux étudiants (car le système de conscription polonais les incorporait systématiquement dans l'armée de réserve), étant rassemblés dans les deux camps de concentration de Kozielsk et de Starobielsk, les cadres de la Police, de la Gendarmerie et du Scoutisme dans celui d'Ostaszków. Ces trois camps avaient également réceptionné des membres de l'élite civile polonaise (médecins, avocats,professeurs...), de même d'ailleurs que sept autres camps mineurs de l'URSS occidentale. La répartition des hommes était la suivante : Kozielsk, 5 000, Ostashkov, 6 570, et Starobielsk, 4 000. Le jour de Noël 1939, les religieux de toutes les confessions en furent retirés. On suppose qu'ils furent éliminés. Tous ces hommes subirent de longs interrogatoires et un espionnage interne permanent destinés à repérer ceux qui seraient enclins à servir le communisme. L'échec fut total[6].
Le 5 mars 1940, les membres du Politburo - Staline[7], Molotov, Vorochilov et Beria - signèrent l'ordre d'exécution des "nationalistes et contre-révolutionnaires" polonais, préparé par ce dernier. Kaganovitch et Kalinine absents à la séance ne paraphèrent pas le document mais se prononcèrent favorablement.
L'exécution
Les méthodes d'exécution avaient depuis longtemps déjà été éprouvées sur les citoyens soviétiques. Les condamnés étaient transportés en train jusqu'à la station la plus proche puis en camion jusqu'à l'endroit de l'exécution. Les transports journaliers étaient de moins de cent personnes. Chaque individu était ligoté séparément, puis placé sur le bord de la fosse où on lui tirait une balle dans la nuque. Les exécutions s'effectuaient habituellement au moyen de pistolets Walther[8] fournis par Moscou, modèle de fabrication allemande, comme les balles, couramment exporté pendant la période 1920-1926, notamment en Estonie dont les arsenaux militaires venaient d'être saisis par les Soviétiques.
Entre le 3 avril et le 13 mai 1940, 4 404 prisonniers furent transportés de Kozielsk, dans la forêt de Katyń, près de Smolensk, située à environ 50 kilomètres de la frontière biélorusse où ils furent abattus d'une balle dans la nuque et ensevelis dans des fosses communes. Les 3 896 prisonniers de Starobielsk furent assassinés dans les locaux du NKVD à Kharkov et les 6 287 hommes détenus à Ostaszków tués à Kalinine (aujourd'hui Tver)[9]. Les massacres ont donc concerné au cours de ces seuls trois mois plus de 14 400 Polonais. Il faut ajouter à cela près de 7 800 membres de réseaux de résistance et fonctionnaires divers, non mobilisés dans l'armée, qui, au titre de la décision du 5 mars 1940, furent fusillées par les OSO (Conseil spécial de la Police) ; on en compte 3 400 en Ukraine et 3 880 en Biélorussie
Fin 1942, des cheminots polonais, qui conduisaient les trains allemands, rapportèrent avoir entendu des paysans biélorusses parler de soldats polonais enterrés dans la forêt de Katyń.
Au printemps 1943, après avoir méprisé ces rumeurs, les militaires allemands mettaient à jour un charnier contenant plus de 4 500 corps d'officiers polonais[11] empilés dans plusieurs fosses. Radio-Berlin rendit la découverte publique le 13 avril 1943 en accusant les Soviétiques du forfait. Deux jours après, ceux-ci nièrent leur responsabilité sur les ondes en répliquant que les Nazis avaient commis ces atrocités lors de leur avance au cours de l'année 1941.
Les dirigeants du Reich convoquèrent une commission internationale d'enquête médicale, composée d'experts venant la plupart de pays sous contrôle allemand.
des experts à Katyń, demande appuyée par le général Sikorski, chef du gouvernement polonais en exil à Londres qui n'avait cessé d'exiger des Soviétiques des éclaircissements sur le sort des officiers disparus. Prenant prétexte de cette position qu'ils dénoncèrent comme «une collusion Hitler-Sikorski», les Soviétiques rompaient leurs relations avec les Polonais et lancèrent une campagne pour amener les Anglo-saxons à reconnaître le gouvernement pro-soviétique de Wanda Wasilewska[12].
La Commission internationale publia ses conclusions fin mai : toutes les données recueillies, aussi bien les traces physiques que les témoignages, concouraient à placer le massacre au printemps 1940. Les Allemands en firent leur 'Livre Blanc'. La commission technique de la Croix-Rouge aboutit à la même datation, mais décida de ne pas publier les conclusions de son enquête «afin de ne pas faire le jeu de la propagande allemande» qui utilisait la découverte pour enfoncer un coin entre Anglo-saxons et Soviétiques, ces derniers l'instrumentalisant pour focaliser la haine sur les "Germano-fascistes". Les membres polonais de cette commission, dont quelques résistants à l'occupant allemand, envoyèrent cependant un rapport au gouvernement britannique qui fut classé ultra-secret et rendu public seulement en 1989, à Varsovie.
Le général Sikorski, accompagné de membres de son gouvernement, disparu le 4 juillet 1943 dans un avion qui s'écrasa au décollage de Gibraltar. Que la cause, objet de polémique, fut accidentelle ou non, cette disparition était pour les Anglo-saxons un soulagement car l'intransigeance de la position tenue par le général polonais commençait à créer des frictions entre Alliés
Commission soviétique et notes anglo-saxonnes
En 1944, ayant repris la zone de Katyń, les Soviétiques exhumèrent les corps. Ils mirent en place une «commission spéciale pour la vérification et l'enquête sur l'exécution par les envahisseurs nazis des officiers polonais prisonniers de guerre dans les bois de Katyń». S'appuyant sur le fait que ces officiers avaient été abattus à l'aide de balles allemandes, la commission Burdenko concluait à l'assassinat par les Nazis.
La même année, le président des États-Unis, Roosevelt missionna le capitaine George Earle, son envoyé spécial dans les Balkans, afin de compiler les informations sur ce dossier. Earle utilisa ses contacts en Bulgarie et en Roumanie et conclut que le coupable était l'Union soviétique. Le président rejeta ses conclusions et ordonna la destruction du rapport. Quand Earle insista pour le publier, le président lui intima par écrit l'ordre de ne pas le faire, puis l'affecta aux îles Samoa. Roosevelt déclara solennellement que cette affaire ne représentait «rien d'autre que de la propagande, un complot des Allemands» et qu'il était «convaincu que ce ne sont pas les Russes qui l'ont fait».
De leur côté, les Britanniques bénéficiaient du rapport de leur ambassadeur auprès des Polonais, O'Malley, qui aboutissait à la même conclusion. Ce qui ne modifia en rien la ligne stratégique adoptée par le gouvernement en vue de maintenir de bons rapports avec leur allié : faire en sorte «que l'histoire enregistre l'incident de la forêt de Katyń comme une tentative sans importance des Allemands pour retarder leur défaite»[14].
À la fin des hostilités, les Soviétiques déclarèrent zone interdite la région de Katyń, refusèrent toute enquête par des organisations internationales et, assurés du soutien passif (et, parfois même, actif) des Occidentaux, organisèrent, à l'aide des partis communistes locaux, selon la technique éprouvée de l'amalgame (ceux qui mettent en doute la thèse soviétique sont des pro-nazis), une campagne internationale pour discréditer les personnes connaissant le dossier par expérience directe et chasser de leur poste d'enseignant les membres de la Commission internationale de 1943 (les Pr Naville à Genève et Palmieri à Naples[14]).
Le gouvernement communiste polonais quant à lui censura la question en accord avec la position soviétique. Cette attitude, couplée à celle des Anglo-saxons, qui mirent tout « en œuvre pour supprimer (...) les informations susceptibles de contredire la version soviétique », laissèrent les mains libres à la propagande stalinienne[15].
Présenté par l'accusation soviétique, le rapport Burdenko, document officiel, répondait aux exigences de l'article 21 des statuts[16] pour être admis comme document à valeur probante (URSS-54). D'où la mention du massacre dans la liste des faits susceptibles d'être attribués aux accusés, constituant l'acte d'accusation, les trois autres parties (États-Unis, Royaume-Uni, France), bien qu'ayant protesté, n'ayant pas les moyens juridiques de s'y opposer.
Le Livre Blanc allemand de 1943 fut, lui, admis au dossier au titre de l'article 19[17] c'est-à-dire, comme l'avait souligné le président du tribunal, doté d'une valeur probante éventuelle, accordée après examen (mais le cours des débats rend cette valorisation sans objet)[18].
L'un des procureurs soviétiques, Nicolaï Zoria, fut retrouvé mort dans son lit après qu'il ait manifesté son opposition à la manipulation en cours[14].
L'intransigeance des Soviétiques à faire apparaître Katyń dans l'acte d'accusation était commandée par l'objectif final recherché : que ce crime soit cité dans le verdict. Ils tentèrent tout pour cela, à commencer par refuser la comparution de témoins au profit de déclarations écrites non publiques. Trois dépositions d'officiers allemands présents en 1943 furent cependant acceptées par le tribunal (sur six témoins demandés par la défense, dont le Pr Neville, enseignant la médecine légale à Genève et membre de la Commission Internationale de 1943, qui fut refusé). L'accusation obtint corrélativement la présentation de trois témoins, dont le Pr Markov, un Bulgare, membre de cette même commission, que, avec les moyens de pression connus, les Soviétiques avaient 'retourné', ainsi que le président de la Commission soviétique, Burdenko, qui était également le président de l'Académie des sciences médicales d'URSS.
Cependant, le rôle du tribunal n'était pas d'attribuer la responsabilité du massacre à l'Allemagne ou à l'Union soviétique, mais à l'un au moins des vingt-deux dignitaires de l'État national socialiste poursuivis[19]. La tâche de l'accusation était alors d'établir un lien entre les actes reprochés et les accusés. Mais, à l'audience, le procureur soviétique se révéla incapable de nommer le responsable de l'exécution du massacre[20], ainsi que le coupable présumé parmi les accusés[21].
Les Soviétiques tentèrent malgré tout de faire passer en force leur point de vue, allant jusqu'à dénoncer une inadéquation des statuts du tribunal. Ce 'baroud d'honneur' soulignait plus encore la faillite de l'accusation à charger les accusés, ce qui se matérialisa par l'absence de mention du massacre dans les 22 verdicts constituant le jugement[22].
Pour ce qui est de l'interprétation du traitement donné au massacre par le Tribunal Militaire International TMI, Annette Wieviorka analysee l'absence de mention de Katyń dans le jugement comme l'«aveu tacite de la culpabilité soviétique»[23]. Elle reformule ainsi l'affirmation d'Alexandra Kwiatkowska-Viatteau selon laquelle dans ce procès " il y avait seulement deux meurtriers présumés responsables du crime [l'Allemagne ou l'URSS] "[15]. Si toutes deux voient "Katyń disparaît[re] simplement du jugement", c'est parce que les juges ont montré un grand respect des droits de la défense. Bien que du camp des vainqueurs, ceux-ci auraient ainsi démontré leur équité. Étendue à l'ensemble du procès, cette disposition d'esprit non-partisan établirait par conséquent la légitimité du tribunal.
L'épisode a néanmoins été utilisé par plusieurs personnes condamnées pour propos négationnistes, comme Robert Faurisson, Roger Garaudy ou Éric Delcroix dans le but de discréditer le jugement de Nuremberg ou pour soutenir que la loi Gayssot interdirait d'affirmer la culpabilité des soviétiques à Katyń[24].
Le contenu des débats de Nuremberg, tout comme celui du Livre Blanc allemand et du rapport Burdenko, n'ayant pas atteint grand public, la culpabilité allemande restait dans la mémoire (collective), comme un fait de notoriété publique[15].
Bliss Lane, ex-ambassadeur des États-Unis en Pologne, présida en 1949 une commission privée d'enquête sur Katyń et mena une campagne politique pour sensibiliser l'opinion sans obtenir de résultat. En 1951, les prisonniers américains de la guerre de Corée inspirant le Congrès, une commission spéciale était constituée pour effectuer une enquête officielle sur Katyń. Elle conclut à la responsabilité du NKVD. Ce qui fut rejeté par le gouvernement britannique et resta sans effet sur l'opinion publique. Cette enquête pouvait être interprétée comme une fabrication opportuniste, avertissement diplomatique destiné aux Chinois et Coréens.
Les postures officielles restèrent ainsi fixées de part et d'autre du Rideau de fer. À la fin des années 70, les autorités britanniques interdirent l'érection d'un mémorial affichant 1940 comme date des massacres sous le prétexte de son caractère provoquant dans le contexte de la Guerre Froide. De leur côté, celles de Pologne remplacèrent un mémorial érigé en 1981 par le syndicat Solidarność qui exhibait la simple inscription 'Katyń, 1940' par un monument officiel dédié 'Aux soldats polonais victimes du fascisme hitlérien reposant à Katyń'.
Ce n'est que dans le contexte de la Glasnost que la responsabilité du NKVD est évoquée pour la première fois en URSS par l'historienne soviétique Natalia Lebedeva dans l'hebdomadaire Moskovskie novosti, en aout 1989. Le chiffre de 15 131 morts est avancé.
En 1990, Mikhail Gorbatchev, désirant assainir les relations avec la Pologne, reconnaissait que le NKVD était responsable du massacre et présenta des excuses officielles au peuple polonais. Mais ce n'est qu'en 1992 que Boris Eltsine, ouvrant au public les archives des dirigeants de l'URSS, remis à Lech Walesa, président de la république de Pologne, plusieurs documents émanant du comité central, dont l'ordre d'exécution des officiers polonais. La tuerie ayant été accomplie en violation des lois et de la constitution soviétiques, il fit mettre en accusation le parti communiste d'Union soviétique (PCUS), en tant qu'organisation criminelle, devant la Cour constitutionnelle de la Fédération de Russie.
Cependant, la transparence complète n'est toujours pas de mise puisqu'en mars 2005, en réponse à la demande de la Pologne lors des commémorations du 65e anniversaire du massacre, la Russie refuse toujours de transmettre des documents sur le sujet, encore classés secrets (116 sur les 183 volumes d'archives rassemblés pendant les investigations et la décision d'y mettre un terme furent classifiés)[25]. Le procureur général militaire Alexandre Savenkov clôturait une dizaine d'années d'instruction du dossier par un non-lieu, qualifiant le massacre de 'crime militaire' pour l'assassinat de 14 540 personnes - ni génocide, ni Crime contre l'humanité - ce qui lui accordait le bénéfice de la prescription (50 ans) et que par conséquent il n'y avait plus lieu à débattre sur le plan judiciaire[26]. En réponse, l'Institut polonais de la Mémoire nationale décidait d'engager sa propre enquête[27] et le Sénat polonais votait un texte demandant aux Russes de déclassifier les archives concernées et de qualifier Katyń de génocide[28].
En mars 2005, Zbigniew Zaleski, eurodéputé de la Plate-forme civique et membre du PPE a demandé à Josep Borrell, alors président du Parlement européen, que l'assemblée observe une minute de silence en l'honneur des victimes. La requête lui a été refusée au motif qu'il n'est pas possible de consacrer des minutes de silence à tous les événements tragiques du passé, pour lesquels des demandes affluent. [29]
En avril 2006 une plainte a été déposée devant la Cour européenne des Droits de l'Homme contre la Russie en vue de faire reconnaître le crime de Katyń comme crime contre l'humanité.
En 2007 a été réalisé le film Post mortem - Le roman de Katyń [1], réalisé par Andrzej Wajda
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