Saviez-vous que la V-1 est la première bombe volante de l'histoires , ou bien même le tout premier missile de croisière de l'histoires de l'aéronotique. Elle a été utulisé 13 juin 1944 au 29 mars 1945 par l'Allemagne nazi contre la Grande bretagne . Seulement après deux jours du dernier vol du V-1 , fut l'envoyer des tout nouveau Missiles V-2.
Son but n'était pas tant de causer des dégâts à l'armée britanique que de saper le moral des insulaires, de ralentir leur production industrielle et de se venger des bombardements alliés.
L'histoires de Vergeltungswaffe-1 a été conçu principalement sous la désignation Fi-103 par Robert Lusser la société alleman de Fiesele à partir de travaux sur la motorisation de Fritz Gosslau d'Argus Motoren.
A partir du printemps 1944, une version pilotée du V1 fut projeté et des exemplaires modifiés conçu et testé, notamment par Hanna Reitsch. Répondant au non de code Reichenberg, aucun de ces prototypes n'ont été utilisés pour le combat. Dans cette version, le pilote devait amener le V1 sur l'objectif et sauter en parachute à environ 1 000 mètres de l'impact. En raison du peu de temps pour effectuer l'éjection, qui était entièrement manuelle à l'époque, ce type de mission s'apparentait à un suicide.
Environ 35 000 V1 furent construits dont la moitié furent détruits au sol par bombardement
Le lancement s'effectuait principalement à partir de longues rampes en forme de ski. Les services secrets alliés n'ont pas tardé à repérer leur disposition en arc de cercle autour de leur cible: Londre et ses alentours. Un centre souterrain de lancement, construit près de Saint-Omer (actuel musée de la Coupole) a été neutralisé par les bombardements alliés avant de pouvoir servir.
Ses caractéristiques (vol rectiligne à vitesse constante) permet aux Chasseurs Allié et à la DCA d'abattre environ 50% des engins lancés contre le Royaume-Uni.
Les chasseurs les plus efficaces furent les Tempest avec 638 engins abattus, puis les Mosquito, 428 ; les Spitfire 303 ; les P-51 , 232 et les Meteors à réaction (encore au stade expérimental à ce moment là), 13 ou 14.
La centrale inertielle du V1 ne pouvant corriger des erreurs que de quelques degrés de roulis sur sa trajectoire originelle, des aviateurs sous la direction de la RAF mirent au point une méthode pour les faire dévier de leur course : l'avion volant à la même vitesse que le V1, le pilote se plaçait à côté de lui et soulevait l'extrémité de son aile sous celle du V1. Les ailes ne se touchaient pas, mais l'air entre les deux ailes étant comprimé, une force était donc exercé sur le V1, qui était dévié de sa trajectoire. L'utilisation de cette méthode spectaculaire — mais dangereuse — est attestée dans au moins trois cas. Aussi dangereuse que soit cette action, suivre un V1 et tirer sur lui était encore plus dangereux car ainsi, à presque 650 km à l'heure il était très difficile d'éviter les effets de l'explosion de la bombe volante.
En août 1944 , la mise en service de canons de DCA à réglage automatique par radar permit d'atteindre une efficacité d'environ 75 % dans la destruction de ces missiles.
(Image de V1 en porsuite)
Bibliographie
- Roger Capron, Bases secrètes en Haute-Normandie, 1943-1944, éd. Bertout, 1989 (ISBN 2-86743095-X)
- Norbert Dufour et Christian Doré, L'enfer des V1 en Seine-Maritime durant la seconde guerre mondiale, éd. Bertout, 1993 (ISBN 2867431794)
- Laurent Bailleul, Les sites V1 en Flandres et en Artois, Hazebrouck, 2001 (ISBN 2-9515840-0)
- Yannick Delefosse, V1, arme du désespoir, Lela Presse, Outreau, 2006 (ISBN 2-914017-35-9)
- Florian Hollard, Michel Hollard, le Français qui a sauvé Londres, éd. Le cherche midi, 2004
Références et notes
- (fr) Reichenberg
- voir le chapitre correspondant dans Le Grand Cirque de Pierre Clostermann.
- (fr) Témoignage de Jean Vaissier.
- Wikipedia